Par leur nature, les huiles essentielles ont des propriétés bénéfiques mais elles peuvent aussi être dangereuses si prises de manière incorrecte
Afin de soulager certains inconforts (cycle menstruel, nausée, digestion…), les synergies d’huiles essentielles, c’est-à-dire des mélanges d’huiles, peuvent s’avérer efficaces si réalisées correctement mais elles peuvent être nocives si préparées de manière inadéquate.
Pour cette raison, faire confiance à des fabricants experts d’aromathérapie, proposant des formules prêtes à l’usage, permet de freiner le risque de toxicité souvent existant au sein des mélanges fabriqués maison.
Il y a 4 raisons qui privilégient un remède préparé par un professionnel par rapport à une préparation faite maison.
1. LES BONS INGREDIENTS
Chaque huile est attentivement sélectionnée pour ses propriétés bénéfiques en fonction de l’inconfort à soulager. Le fabricant, expert en aromathérapie, a une connaissance pointue des bienfaits des huiles et choisit l’ingrédient le plus adéquat pour le besoin ciblé.
De plus, la règlementation française en matière de compléments alimentaires, liste les huiles essentielles traditionnelles pouvant être communément utilisées au sein des mélanges, ainsi que les huiles interdites et nocives pour la santé. Le fabricant doit être parfaitement en ligne avec ces indications et doit déclarer légalement les ingrédients qu’il sélectionne pour ces formules.
Et afin de consommer les huiles essentielles en toute sécurité, un ingrédient « porteur » est nécessaire pour atténuer et diluer la puissance de ces huiles sur la peau ou dans la gorge et l’estomac.
2. LE BON DOSAGE
Pour chaque synergie, l’étiquette sur le flacon doit clairement indiquer la dose journalière recommandée ainsi que les précautions à suivre.
Cette dose recommandée, inscrite sur les produits, doit observer des indications listées par les organismes compétents afin d’assurer la sécurité des consommateurs. En effet, il existe des doses maximales conseillées pour chaque huile essentielle, qui sont issues de publications scientifiques d’aromathérapeutes et d’experts pharmaciens.
De plus, le fabricant doit impérativement déclarer les formules qu’il souhaite commercialiser auprès de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Celle-ci analysera attentivement le dosage préconisé ainsi que les précautions obligatoires.
3. LE BON PROCESSUS
Le fabricant doit assurer l’homogénéité des mélanges réalisés. Tous les flacons commercialisés doivent contenir la même quantité d’huiles et celles-ci doivent être miscibles pour éviter une éventuelle séparation des ingrédients.
La préparation du mélange doit se réaliser dans des conditions d’hygiène impeccables afin de prévenir tout risque de contamination. C’est pour cela que les laboratoires effectuent des contrôles bactériologiques sur tous les lots fabriqués.
De plus, un contrôle supplémentaire est réalisé par l’organisme certificateur du label "Bio" lorsqu’il s’agit de produits biologiques.
4. LE BON CONTENANT
Enfin, pour préserver la qualité des ingrédients du mélange, le fabricant doit choisir un contenant qui soit conforme.
Le verre ambré, permet de filtrer les rayons de lumière et protéger les huiles au sein du flacon. Ce verre doit aussi respecter les normes sanitaires vis-à-vis des compléments alimentaires, pour garantir aucune transmission de substances du contenant vers le contenu.
En outre, la pipette compte-goutte ou le bec doseur du contenant, doit assurer une prise homogène et précise à chaque utilisation, afin de respecter le dosage recommandé.